24 novembre 2009
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Laura Ingalls Wilder, Flammarion. Lu en janvier 2009.
Lecture cyclique pour moi. L'envie revient régulièrement depuis que j'ai découvert ces histoires vers 10 ans. Avec le recul de l'âge, je trouve le texte toujours aussi bien écrit, simple mais passionnant. Je suis encore plus impressionnée par leur courage et leur capacité à se débrouiller seuls. Leurs Noëls m'ont toujours fascinée : peu de cadeaux mais du coup très appréciés. Ce dénuement qui permet d'accorder plus de valeur aux choses me tente bien. Sans parler de l'incroyable avantage de ne pas avoir des placards qui débordent d'objets finalement inutiles et de la possibilité de tout déménager dans un chariot en une heure...
Le racisme envers les indiens est très présent ("un bon indien est un indien mort" est cité trois ou quatre fois mais jamais par les membres de la famille Ingalls) et le côté religieux assez poussé de la série télé n'existe pas. Il est même carrément absent de ce volume, ils sont à 60 kilomètres de la ville la plus proche, et donc de l'église par ricochet.
C'est définitif pour moi, seul le livre compte !
La vie aventureuse de Laura Ingalls Wilder, William Anderson, Flammarion.
Au niveau de la biographie de Laura, on comprend plus clairement les raisons des difficultés qu'ils rencontrent avec les indiens. Espérant profiter du fameux Homestead Act qui leur accordait la propriété de la terre cultivée pendant 5 ans, ils se sont installés en 1868 par erreur dans la réserve des Indiens Osage, le long d'une vieille piste toujours usitée. Charles n'ayant pas pris la peine d'aller enregistrer sa concession, ils n'en surent rien. Ils se retrouvèrent donc face à des tribus Osage passant plusieurs nuits à discuter en poussant des cris de guerre afin de décider s'ils s'attaquaient aux pionniers blancs ou bien acceptaient de céder leur territoire pour partir pour l'Oklahoma. Le gouvernement ayant augmenté son offre d'achat des terres pour construire le chemin de fer, les indiens partirent en une interminable procession passant devant la cabane des Ingalls.
La famille a aussi maille à partir avec les loups, est atteinte de la malaria et accueille à ce moment un nouveau bébé, Carrie (1870). Dans son récit, Laura n'insiste jamais sur la grossesse ni même sur la naissance des enfants. Bébé Carrie est déjà là lors de leur départ des grands bois alors que dans la réalité elle naît alors qu'ils sont déjà installés dans la prairie.
Elle a pris plusieurs liberté avec la chronologie pour des évènements que de toute façon on lui a juste racontés, vu son âge à cette époque. (3 ans)
En 1871, suite aux problèmes de propriété, ils repartent pour les grands bois, d'autant que le suédois qui avait acheté leur maison ne voulait plus la payer et désirait la leur rendre.
Lecture cyclique pour moi. L'envie revient régulièrement depuis que j'ai découvert ces histoires vers 10 ans. Avec le recul de l'âge, je trouve le texte toujours aussi bien écrit, simple mais passionnant. Je suis encore plus impressionnée par leur courage et leur capacité à se débrouiller seuls. Leurs Noëls m'ont toujours fascinée : peu de cadeaux mais du coup très appréciés. Ce dénuement qui permet d'accorder plus de valeur aux choses me tente bien. Sans parler de l'incroyable avantage de ne pas avoir des placards qui débordent d'objets finalement inutiles et de la possibilité de tout déménager dans un chariot en une heure...
Le racisme envers les indiens est très présent ("un bon indien est un indien mort" est cité trois ou quatre fois mais jamais par les membres de la famille Ingalls) et le côté religieux assez poussé de la série télé n'existe pas. Il est même carrément absent de ce volume, ils sont à 60 kilomètres de la ville la plus proche, et donc de l'église par ricochet.
C'est définitif pour moi, seul le livre compte !
La vie aventureuse de Laura Ingalls Wilder, William Anderson, Flammarion.
Au niveau de la biographie de Laura, on comprend plus clairement les raisons des difficultés qu'ils rencontrent avec les indiens. Espérant profiter du fameux Homestead Act qui leur accordait la propriété de la terre cultivée pendant 5 ans, ils se sont installés en 1868 par erreur dans la réserve des Indiens Osage, le long d'une vieille piste toujours usitée. Charles n'ayant pas pris la peine d'aller enregistrer sa concession, ils n'en surent rien. Ils se retrouvèrent donc face à des tribus Osage passant plusieurs nuits à discuter en poussant des cris de guerre afin de décider s'ils s'attaquaient aux pionniers blancs ou bien acceptaient de céder leur territoire pour partir pour l'Oklahoma. Le gouvernement ayant augmenté son offre d'achat des terres pour construire le chemin de fer, les indiens partirent en une interminable procession passant devant la cabane des Ingalls.
La famille a aussi maille à partir avec les loups, est atteinte de la malaria et accueille à ce moment un nouveau bébé, Carrie (1870). Dans son récit, Laura n'insiste jamais sur la grossesse ni même sur la naissance des enfants. Bébé Carrie est déjà là lors de leur départ des grands bois alors que dans la réalité elle naît alors qu'ils sont déjà installés dans la prairie.
Elle a pris plusieurs liberté avec la chronologie pour des évènements que de toute façon on lui a juste racontés, vu son âge à cette époque. (3 ans)
En 1871, suite aux problèmes de propriété, ils repartent pour les grands bois, d'autant que le suédois qui avait acheté leur maison ne voulait plus la payer et désirait la leur rendre.